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J’ai commencé ma transition médicale principalement à cause du dégoût et du manque de connexion que je ressentais vis-à-vis de mon corps.
Prendre de la testostérone m’a paru être la seule solution pour y remédier. Je n’ai jamais compris pourquoi j’ai soudainement commencé à autant détester mon corps.
Je pensais que c’était simplement à cause du fait que j’étais trans, puis que ma dysphorie de genre disparaîtrait grâce au traitement hormonal. Et c’est bien ce qui s’est passé.
Le prix à payer était de devoir vivre socialement comme un homme et d’abandonner mon identité lesbienne.
Donc j’ai menti aux psychologues, à ma famille et à mes ami.es afin d’avoir accès à ce qui me paraissait être la seule solution. Au bout d’un certain temps, j’ai même commencé à me mentir à moi-même.
Détransitionner, pour moi, c’est arrêter de nier mes expériences de femme.
Détransitionner, pour moi, c’est prendre du pouvoir sur ma dysphorie de genre.
Détransitionner, pour moi, c’est découvrir le corps contre lequel j'ai commencé à me battre à l’âge de 16 ans et enfin m’efforcer à l’accepter tel qu’il est.
Détransitionner, pour moi, ce n’est pas essayer de revenir à l’état de mal-être dans lequel j’étais à mes 16 ans, mais c’est d’avancer et de devenir la femme forte que j’aspire à être.
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Ce que détransitionner signifie pour moi – Le témoignage de Ellie
J’ai commencé ma transition médicale principalement à cause du dégoût et du manque de connexion que je ressentais vis-à-vis de mon corps.
Prendre de la testostérone m’a paru être la seule solution pour y remédier. Je n’ai jamais compris pourquoi j’ai soudainement commencé à autant détester mon corps.
Je pensais que c’était simplement à cause du fait que j’étais trans, puis que ma dysphorie de genre disparaîtrait grâce au traitement hormonal. Et c’est bien ce qui s’est passé.
Le prix à payer était de devoir vivre socialement comme un homme et d’abandonner mon identité lesbienne.
Donc j’ai menti aux psychologues, à ma famille et à mes ami.es afin d’avoir accès à ce qui me paraissait être la seule solution. Au bout d’un certain temps, j’ai même commencé à me mentir à moi-même.
Détransitionner, pour moi, c’est arrêter de nier mes expériences de femme.
Détransitionner, pour moi, c’est prendre du pouvoir sur ma dysphorie de genre.
Détransitionner, pour moi, c’est découvrir le corps contre lequel j'ai commencé à me battre à l’âge de 16 ans et enfin m’efforcer à l’accepter tel qu’il est.
Détransitionner, pour moi, ce n’est pas essayer de revenir à l’état de mal-être dans lequel j’étais à mes 16 ans, mais c’est d’avancer et de devenir la femme forte que j’aspire à être.
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