English version (original) - Spanish version
Laura, anciennement Fritz, anciennement Laura - Le témoignage de Laura
Je suis une femme hétérosexuelle de 36 ans. J’ai commencé à m’identifier comme un homme gay à l’âge de 16 ans. Je ne respectais pas les limites des autres, ni leur droit à l’auto-détermination sexuelle. Par exemple, j’ai forcé mon entrée dans association pour hommes gays.
A un certain point, j’en ai eu assez de vivre dans le mensonge. Au début de ma détransition, je me suis retrouvée isolée et je ne savais pas comment me sortir de là. J’avais passé la majeure partie d’une décennie à forcer mes ami.es et ma famille à « soutenir ma transition » et à écarter de ma vie tous.tes celles et ceux qui refusaient de suivre mes règles.
Je n’arrivais pas à gérer toute la tristesse et la culpabilité que je ressentais pour avoir maltraité mon corps, ce qui m’a amenée à consommer de la drogue. Au bout d’un moment je suis devenue clean et j’ai appris à faire de la méditation. C’était un grand soulagement pour moi d’arrêter de me battre contre moi-même et contre la réalité.
Au cours des dix dernières années j’ai eu la chance de pouvoir poursuivre divers intérêts et de ne plus être constamment préoccupée par mon corps et par ce que les autres pourraient bien penser de moi.
Je suis maintenant mère d’un fils de 10 mois, et je suis très reconnaissante de ne pas avoir perdu ma fertilité, même s’il m’a été difficile de ne pas pouvoir l’allaiter. J’ai des problèmes de santé chroniques qui sont probablement liés à ma transition et je m’inquiète des effets potentiels et non étudiés jusqu’à ce jour que le fait d’avoir pris de la testostérone et d’être ménopausée pourrait avoir sur la santé de mon fils.
Je ne me vois pas comme une victime, et je veux endosser la responsabilité de mes erreurs. C’est en partie pour cela que je me fais un devoir de dénoncer l’idéologie néfaste que j’ai contribué à faire accepter et à populariser, et qui a pour conséquence qu’un nombre croissant d’enfants soient stérilisés, perdant ainsi la possibilité d’avoir un jour des enfants à eux.
< Précédent Suivant >
Laura, anciennement Fritz, anciennement Laura - Le témoignage de Laura
Je suis une femme hétérosexuelle de 36 ans. J’ai commencé à m’identifier comme un homme gay à l’âge de 16 ans. Je ne respectais pas les limites des autres, ni leur droit à l’auto-détermination sexuelle. Par exemple, j’ai forcé mon entrée dans association pour hommes gays.
A un certain point, j’en ai eu assez de vivre dans le mensonge. Au début de ma détransition, je me suis retrouvée isolée et je ne savais pas comment me sortir de là. J’avais passé la majeure partie d’une décennie à forcer mes ami.es et ma famille à « soutenir ma transition » et à écarter de ma vie tous.tes celles et ceux qui refusaient de suivre mes règles.
Je n’arrivais pas à gérer toute la tristesse et la culpabilité que je ressentais pour avoir maltraité mon corps, ce qui m’a amenée à consommer de la drogue. Au bout d’un moment je suis devenue clean et j’ai appris à faire de la méditation. C’était un grand soulagement pour moi d’arrêter de me battre contre moi-même et contre la réalité.
Au cours des dix dernières années j’ai eu la chance de pouvoir poursuivre divers intérêts et de ne plus être constamment préoccupée par mon corps et par ce que les autres pourraient bien penser de moi.
Je suis maintenant mère d’un fils de 10 mois, et je suis très reconnaissante de ne pas avoir perdu ma fertilité, même s’il m’a été difficile de ne pas pouvoir l’allaiter. J’ai des problèmes de santé chroniques qui sont probablement liés à ma transition et je m’inquiète des effets potentiels et non étudiés jusqu’à ce jour que le fait d’avoir pris de la testostérone et d’être ménopausée pourrait avoir sur la santé de mon fils.
Je ne me vois pas comme une victime, et je veux endosser la responsabilité de mes erreurs. C’est en partie pour cela que je me fais un devoir de dénoncer l’idéologie néfaste que j’ai contribué à faire accepter et à populariser, et qui a pour conséquence qu’un nombre croissant d’enfants soient stérilisés, perdant ainsi la possibilité d’avoir un jour des enfants à eux.
< Précédent Suivant >
This website and all its images are protected by copyright. Reproducing or distributing an image or part of an image in any form or manner is illegal. They may not be published without prior permission from the founders of Post Trans.